Évidemment, comme tous les bloggers qui font une pause ou qui disent adieu, je ne peux pas m'empêcher d'écrire un peu parfois. Mais comme je le laisse entendre dans le titre je suis encore un peu perplexe en ce moment alors on verra bien.
Le pragmatisme, donc, est à la mode. On ne peut pas vraiment critiquer cette ambition qui est proche de celle de l'empirisme, mais on peut noter tout d'abord qu'à sa différence elle n'est pas négociable.
En effet en science il est très important de noter avec rigueur l'ensemble des conditions d'une expérience et ses effets. Pourtant il faut être bien de mauvaise foi pour ne pas se rendre compte que même alors les simples résultats, attention pas encore les conclusions ou les théories, sont toujours remises en cause. Avec le pragmatisme il n'en est rien et le mot fait office d'argumentation puisqu'on est censé être dans la seule description. Aussi si dans certaines disciplines il semble que le mot ait toute sa place pour aider à former des idées, des concepts, il en est d'autres où cette notion propose en réalité un signal pour dire à l'interlocuteur non pas que ce qui est dit n'est pas discutable (ce qui laisserait encore la place à la négociation comme tout ce qui est de l'ordre de la réalité) mais ne sera tout simplement pas discuté: c'est une fin de non recevoir, l'autre étant considéré comme incompétent au mieux, gênant la plus part du temps.
Le bon sens va encore plus loin. Car il s'agit en fait d'un pragmatisme basé sur un ensemble de pratiques culturelles, de pré pensés que l'on s'autorise à croire pré requis, et dont on ne va pas chercher à en comprendre les fondements dont on ne vas pas vouloir éprouver les limites. C'est de l'idéologie pure qui va au-delà de la religion puisqu'elle veut s'imposer comme méthode d'appropriation de la réalité: on est trop intelligent pour avoir à discuter avec l'autre, mais, pire, on ne sait pas bien ce qu'on veut penser et on se considère même trop intelligent pour soi-même.
Ainsi le pragmatisme, qui m'énerve à être à la mode en politique quand on voit bien que les rhéteurs se trouvent sur d'autres espaces, ne pouvant même pas effectuer la moindre addition, le bon sens exprime la haine, de l'autre bien sûr mais en l'occurrence plutôt son désamour, mais la haine de soi surtout.
Sur ce je repars dans mon mutisme relatif et aléatoire.
Le pragmatisme, donc, est à la mode. On ne peut pas vraiment critiquer cette ambition qui est proche de celle de l'empirisme, mais on peut noter tout d'abord qu'à sa différence elle n'est pas négociable.
En effet en science il est très important de noter avec rigueur l'ensemble des conditions d'une expérience et ses effets. Pourtant il faut être bien de mauvaise foi pour ne pas se rendre compte que même alors les simples résultats, attention pas encore les conclusions ou les théories, sont toujours remises en cause. Avec le pragmatisme il n'en est rien et le mot fait office d'argumentation puisqu'on est censé être dans la seule description. Aussi si dans certaines disciplines il semble que le mot ait toute sa place pour aider à former des idées, des concepts, il en est d'autres où cette notion propose en réalité un signal pour dire à l'interlocuteur non pas que ce qui est dit n'est pas discutable (ce qui laisserait encore la place à la négociation comme tout ce qui est de l'ordre de la réalité) mais ne sera tout simplement pas discuté: c'est une fin de non recevoir, l'autre étant considéré comme incompétent au mieux, gênant la plus part du temps.
Le bon sens va encore plus loin. Car il s'agit en fait d'un pragmatisme basé sur un ensemble de pratiques culturelles, de pré pensés que l'on s'autorise à croire pré requis, et dont on ne va pas chercher à en comprendre les fondements dont on ne vas pas vouloir éprouver les limites. C'est de l'idéologie pure qui va au-delà de la religion puisqu'elle veut s'imposer comme méthode d'appropriation de la réalité: on est trop intelligent pour avoir à discuter avec l'autre, mais, pire, on ne sait pas bien ce qu'on veut penser et on se considère même trop intelligent pour soi-même.
Ainsi le pragmatisme, qui m'énerve à être à la mode en politique quand on voit bien que les rhéteurs se trouvent sur d'autres espaces, ne pouvant même pas effectuer la moindre addition, le bon sens exprime la haine, de l'autre bien sûr mais en l'occurrence plutôt son désamour, mais la haine de soi surtout.
Sur ce je repars dans mon mutisme relatif et aléatoire.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire