09 février 2008

J'avais un nom en 1900

Les hommes et les femmes sortirent dans la rue et allumèrent des feux. Tous ceux qui savaient jouer d'un instrument improvisèrent des orchestres un peu partout dans la ville et le boucher avait préparé un grand méchoui.
Sans que personne ne le sut le maire avait préparé un feu d'artifices qui s'alluma à minuit lorsque le champagne coulait à flots.
Pas très loin de là, près de la plantation, quelques personnes faisaient la fête autour d'un grand feu en chantant et en dansant. Et ils prièrent aussi joyeusement dans une langue inconnue.

Dans la neige blanche un groupe d'hommes en bel uniforme se tenaient au milieu des chants et des cris. Et quand ils ouvrirent le feu, hommes, femmes et enfants s'écroulèrent dans le sang ; venus pour manifester pacifiquement, et signifier qu'il avaient une foi, un espoir, qu'ils croyaient au Progrès, les survivants levèrent un poing sanglant au ciel et jurèrent.

Pendant la nuit du 366è jour Siegfried finit par ouvrir le ventre du Dragon au terme d'un combat épique que le monde allait raconter à travers les générations. Dans le bain de sang Siefried su que Brynhild finirait dans le feu, entendit mon nom et le rêve prit fin dans la joie et la bonne humeur.

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