L’herbe pliée sous mon corps commence à me piquer un peu.
Je me réveille doucement dans une atmosphère moite et légèrement nuageuse. Je suis en elle depuis toujours, par hasard, comme pour me tenir bien au chaud un soir d’hiver tendu de longues décharges électriques d’un orage magnétique. Contre moi je la sens bouger, évoluer dans un espace qu’elle est seule à pouvoir embrasser, son corps est sans limite, ailleurs et ici avec moi.
Je serre une main peut-être enfantine dans la mienne.
Je vois la lune ou le soleil ou les deux à la fois comme un reflet dans ses yeux. D’ailleurs je suis là bas aussi, suant à grosses gouttes dans un mouvement répétitif lorsque tout à coup mon nom est cité.
C’est une histoire compliquée que je m’amuse à conter à un enfant sans doute absent. Ses faces apparaissent brillantes ou opaques, se répondent parfois comme des miroirs et divergent la lumière extérieure comme un prisme, un diamant. Elle me répond parfois, elle m’interrompt ou parle d’autre chose, peu importe, nous sommes reconnus comme un, nous sommes compris ; en fait nous nous comprenons, je la comprends, et cela suffit. Désormais c’est moi qui écoute cette histoire : cet enfant c’est moi.
Il n’y a pas d’avènement possible ou bien il s’écoule depuis des années. Il ne s’agit pas simplement d’une dynamique répétitive mais d’un recommencement tourmenté, comme une épreuve angoissante de remise en cause d’une cohérence physique. Ce plaisir, commun, poussé jusqu’au dégoût parfois, est réinventé dans ses formes. Ce soir-là, quand je lui offrais un anneau qui m’était destiné, elle m’offrait sa sœur dont le nom fut remplacé par le sien, référence criée les nuits de fête' lorsque la confusion des regards me poussait à les aliéner.
La peau brûlée par le soleil je sens mon corps serré par le sel. Coincée par le sable qui s’insinue partout, je racle ses muscles noués.
Alors que le soleil se couche planté haut dans le ciel comme une flèche, son rite barbare s’accomplit. Je prends une plume et note, parallèlement à l’orient, que le sens de l’histoire est inchangé. C'est-à-dire que de la puce dure à l’organe mou une certaine humanité aura été éjectée avec violence comme la vie, encore jusqu’à ce moment, proposait une génération génétique, que c’est ce que je veux.
Je me réveille doucement dans une atmosphère moite et légèrement nuageuse. Je suis en elle depuis toujours, par hasard, comme pour me tenir bien au chaud un soir d’hiver tendu de longues décharges électriques d’un orage magnétique. Contre moi je la sens bouger, évoluer dans un espace qu’elle est seule à pouvoir embrasser, son corps est sans limite, ailleurs et ici avec moi.
Je serre une main peut-être enfantine dans la mienne.
Je vois la lune ou le soleil ou les deux à la fois comme un reflet dans ses yeux. D’ailleurs je suis là bas aussi, suant à grosses gouttes dans un mouvement répétitif lorsque tout à coup mon nom est cité.
C’est une histoire compliquée que je m’amuse à conter à un enfant sans doute absent. Ses faces apparaissent brillantes ou opaques, se répondent parfois comme des miroirs et divergent la lumière extérieure comme un prisme, un diamant. Elle me répond parfois, elle m’interrompt ou parle d’autre chose, peu importe, nous sommes reconnus comme un, nous sommes compris ; en fait nous nous comprenons, je la comprends, et cela suffit. Désormais c’est moi qui écoute cette histoire : cet enfant c’est moi.
Il n’y a pas d’avènement possible ou bien il s’écoule depuis des années. Il ne s’agit pas simplement d’une dynamique répétitive mais d’un recommencement tourmenté, comme une épreuve angoissante de remise en cause d’une cohérence physique. Ce plaisir, commun, poussé jusqu’au dégoût parfois, est réinventé dans ses formes. Ce soir-là, quand je lui offrais un anneau qui m’était destiné, elle m’offrait sa sœur dont le nom fut remplacé par le sien, référence criée les nuits de fête' lorsque la confusion des regards me poussait à les aliéner.
La peau brûlée par le soleil je sens mon corps serré par le sel. Coincée par le sable qui s’insinue partout, je racle ses muscles noués.
Alors que le soleil se couche planté haut dans le ciel comme une flèche, son rite barbare s’accomplit. Je prends une plume et note, parallèlement à l’orient, que le sens de l’histoire est inchangé. C'est-à-dire que de la puce dure à l’organe mou une certaine humanité aura été éjectée avec violence comme la vie, encore jusqu’à ce moment, proposait une génération génétique, que c’est ce que je veux.
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