10 avril 2006

Autre part

A ceux qui ont lutté, luttent et lutteront,
Jusqu'à la vie, la mort vaincue par vos efforts,
Ensemble nous serons dignes et construirons.
Vous êtes nous sagesse aidant, nous serons forts.
L'incertitude est en l'Homme non dans la Cité,
Que coule le sang, solitude n'est pas honte,
La révolution et pour nous pas de pitié.
Le destin ne nous attend avant qu'elle ne monte.



Il existe, par delà d'où vient le vent, un royaume où régner ne se conjugue plus qu'à l'infinitif. Les Hommes y vivent bien et y meurent le moins qu'ils peuvent. Après de nombreux combats et d'autres encore les peuples y tournent sans savoir ni vers qui ni vers quoi et cherchent sans cesse à définir leurs contours perdus. Un jour, après une guerre peut-être plus difficile ou peut-être plus contre nature, un rêve est apparu. Ce rêve a pourtant pris une forme étrange : la paix.

Chose bien ironique car Dieu m'est témoin qu'il en est d'autre chose. Malgré les forces légendaires augmentées de puissances innocentes, l'Empire est en marche et voile peu à peu de son bras l'oeil de nos esprits. Nous sommes prêts à devenir les géants supportant les nains de demain. J'ai entendu Don Quichotte expirer ce nouveau vent héritier, oui poètes clandestins le temps est de nouveau venu de rire et chanter.

Mais que la force soit. Claire comme une note, dure comme l'acier, qu'elle s'abatte sur nous immortels. Qu'une pluie de sang sur nos têtes nous fassent pousser les dents, c'est désormais inéluctable : nous allons grandir !

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