09 août 2006

Cauchemar

Je rêvais d'elle depuis longtemps. Je ne sais pas pourquoi je ressentais comme une attraction animale.
Nous avions échangé nos numéros de téléphone le soir même mais pour tout dire je ne croyais pas du tout en une possible relation entre nous. Nous nous étions rencontrés environ 3 jours avant et même si je ressentais cette attraction je ne voyais aucune prise sur la situation, aucun signe de sa part, ne serait-ce qu'un intérêt amical, en un mot: le néant, total.
J'étais dans mon petit appartement de Paris, j'avais laissé la fenêtre ouverte et il y avait un vent chaud qui faisait s'onduler mes rideaux oranges. J'étais content de ce que j'avais fait de mon chez-moi avec plein de couleurs chaleureuses... Je me préparais à me coucher car j'étais fatigué quand mon téléphone sonna. C'était elle. J'étais vraiment content et pour une fois je ressentais peu de trac. Je décrochai tout joyeux et surpris. Elle me parlait en riant, j'entendais des gloussements derrière elle... elle se moquait de moi. Je commençais à être triste et passablement énervé. Elle se calma, étrangement sérieuse. Elle me dit d'ouvrir ma porte et de sortir, ce que je fis, toujours énervé. Tandis que je m'avançais vers l'escalier après avoir fermé ma porte elle me dit tendrement "coucou!".
Elle était très belle, habillée tout simplement, et toute timide. Son amie qui l'avait accompagnée lui glissa un petit mot dans l'oreille en souriant, me fit signe de la main en me disant "bye!". Je descendais vers elle, m'approchai et lui fit un bisou sur la joue en la serrant contre moi. On remonta l'escalier qui débouchait soudain sur l'entrée.
Dans le placard style année 70 je rangeais ses vêtements en me disant intérieurement que la moquette marron n'était quand même pas du meilleur goût ; le pouf à l'entrée non plus. Je lui faisais part de mon étonnement quand tout à coup mon oncle sorti de dessous la couverture du lit d'appoint qui était à côté de nous pour nous dire de faire moins de bruit, il ne s'agissait pas d'un pouf. Un peu gêné j'expliquais à mon ami que nous étions dans l'appartement de mon père, à Lyon, et que mon oncle était là pour la semaine. Je l'invitai donc à me suivre dans ma chambre pour être tranquilles. Mais en allumant la lumière nous réveillâmes ma nièce que ma sœur m'avait demandé de garder... le vacarme étant maintenant bien installé et mon autre oncle qui dormait dans la chambre d'à côté se mit à beugler de colère d'avoir été réveillé.
Après tout ils étaient grands, et je décidai qu'on allait se promener un peu dehors pour profiter de la ballade le long du Main et des lumières d'une ville mais laquelle ?

7 commentaires:

Ropib a dit…

Peut-être Lyon à nouveau, mais ça me ferait mal...
Ou alors Aix-la-Chapelle mais ce n'est pas drôle.
Paris . Pourquoi Paris ? Ca n'a aucun intérêt.

Aujourd'hui je dirais une ville italienne mais ce serait trop facile, je ne crois pas que c'était ça. Ou alors "la ville du Gorille au téléphone" et de la glace à l'oeuf... Anlucieux !

Anonyme a dit…

C'est sympa comme cauchemard, je trouve que ça fait plus rêve.

Ropib a dit…

Au début peut-être... mais après quand même c'est pas terrible.

Ropib a dit…

Oui c'est vrai... En relisant c'est très mal écrit.
C'est le problème des cauchemards: c'est toujours naze à raconter. Mais à partir du moment où on est lu il faut accepter que ça ne nous appartien plus. Bref.

Anonyme a dit…

Je n'ai pas compris le message. Je n'ai jamais dit que tes posts du blog étaient mal écrits.
Je crois que je te disais que celui-ci me semblait étrange car plutôt propre au rêve.
Rien de plus ;-)

Ropib a dit…

J'avais compris ce que tu me disais, enfin je crois. Je trouve que tu as plutôt raison.
Mais justement ce n'était pas mon intention, car c'était bien cauchemardesque. C'est le problème des cauchemards, je trouve: le ressenti est très fort mais c'est nul à raconter. Je pense que c'est tout de même une preuve patente de manque de talent puisque je voudrais justement réussir à exprimer ce genre de choses.
Par exemple j'avais un cauchemard récurrent avec une grosse boule jaune et des petits cailloux rugueux... rien que d'y penser je suis mal à l'aise. Ben pour l'instant je ne vois pas comment le décrire (je ne parle pas
d'explication psychanalytique, c'est beaucoup plus facile).

En tous cas je te remercie de me donner ton avis, et de m'écrire ce gentil mot.

Ropib a dit…

@Adeline

D'accord sur la ville italienne. Sauf pour une seule bien particulière. Dont hélas je ne me souviens plus du nom, et dont les lumières de la ville, lorsqu'on est situé sur la colline en face, formaient quand j'étais petit le dessin d'un gorille au téléphone...