27 décembre 2006

Flirt

Ne plus croire aux grands soirs.
Il est vrai que face à des problématioques complexes, dans une société dans laquelle nous avons réussi à atteindre un certain niveau d'information, nous savons que la bonne volonté ne suffit plus. De toutes façons l'argent est le nerf de la guerre et le pouvoir corrompt mêmes les plus honnêtes. Nous préfererions profiter d'ailleurs du système plutôt que de nous mettre au service du collectif si nous avions le moindre pouvoir (seuls les envieux donnent des leçons).
Et de quel collectif d'ailleurs? La nature humaine est immuable et le mieux est l'ennemi du bien. Fin de l'Histoire.

Ô le vilain mensonge! Les grands soirs n'ont-ils pas existé? La vies qui est la nôtre aujourd'hui n'a-t-elle pas été acquise, gagnée? Encore aujourd'hui les révolutions "bolivariennes" sont-elles pilotées par de grands groupes financiers? Que nous ne choisissions pas cette voie est une chose, que nous pensions même qu'il ne s'agit pas de la bonne je peux le comprendre. Mais rejeter toute forme de critique et proposer l'immuabilité du destin, l'alignement des idéologies et la vacuité de la réflexion comme arguments me semble relever de la propagande.

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