03 février 2007

Une amarre lâchée

Sur les champs Elysées, à 2h du matin, il n'y a personne pour m'accompagner sur les trottoirs. Le bruit de voitures sur la chaussée pavée me fait penser à des vagues dont la continuité et la fréquence hétérogène semble imperturbables.
J'ai vu l'arc de Triomphe et son drapeau victorieux flotter au vent, j'ai vu la silhouette de l'obélisque se détacher à peine du ciel noir (en me rappelant de Signé Furax). Bientôt je verrai la Madeleine, après avoir touché les pierres de la Concorde je passerai par la rue Rivoli, sous les arcades qu'aimaient mon père, en clignant de l'oeil vers ma place Vendôme, devinerai au loin l'Opéra à jamais mystérieux et où tout aura commencé. Encore ensuite... plus loin, plus loin... J'ai les larmes aux yeux et au coeur.

Au revoir Paris.


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