J'avais oublié le pourquoi de mes choix, de ma vie. Peut-être même étais-je en train de les remettre en cause. J'ai réécouté cette musique, qui tourne et qui tourne encore sur ce qui s'est passé.
J'ai un vécu que je ne peux pas, que je ne veux pas oublier. Je vois cette ligne droite hypnotique devant moi et, si je sais qu'elle n'est pas vraiment possible à suivre, je sais que c'est le chemin que je dois tenter d'emprunter. Je ne suis pas en mesure de concéder un seul pouce de terrain: mon utopie n'accepte aucune compromission.
Mon monde s'est désagrégé une fois, l'erreur est devenue tout bonnement hors de mon champs de représentation.
J'ai vu le jaune que j'ai en tête, j'ai connu ce que je veux vivre. L'idéal est grand, le fantasme absolu, mais le paradis est à ce prix et je prendrai en charge les désillusions, les inerties, je persuaderai le destin lui même s'il le faut. Que le monde veuille m'empêcher s'il le souhaite puisque force est de constater que je suis ailleurs.
J'ai relevé le défi une fois et ce défi engage toute mon existence, au-delà de l'oubli et de la peine, au-delà de la joie, jusqu'aux confins du délire de la jouissance.
Et c'est dur ; parce que l'ascétisme est un danger, parce que le cynisme serait naturel, parce que le désespoir est une éventualité, parce que la déception est présente plus qu'à son tour. J'ai trouvé le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest... tant pis si j'avais quelque chose à y perdre.
Le reste n'est que recherche de résonance harmonique.
J'ai un vécu que je ne peux pas, que je ne veux pas oublier. Je vois cette ligne droite hypnotique devant moi et, si je sais qu'elle n'est pas vraiment possible à suivre, je sais que c'est le chemin que je dois tenter d'emprunter. Je ne suis pas en mesure de concéder un seul pouce de terrain: mon utopie n'accepte aucune compromission.
Mon monde s'est désagrégé une fois, l'erreur est devenue tout bonnement hors de mon champs de représentation.
J'ai vu le jaune que j'ai en tête, j'ai connu ce que je veux vivre. L'idéal est grand, le fantasme absolu, mais le paradis est à ce prix et je prendrai en charge les désillusions, les inerties, je persuaderai le destin lui même s'il le faut. Que le monde veuille m'empêcher s'il le souhaite puisque force est de constater que je suis ailleurs.
J'ai relevé le défi une fois et ce défi engage toute mon existence, au-delà de l'oubli et de la peine, au-delà de la joie, jusqu'aux confins du délire de la jouissance.
Et c'est dur ; parce que l'ascétisme est un danger, parce que le cynisme serait naturel, parce que le désespoir est une éventualité, parce que la déception est présente plus qu'à son tour. J'ai trouvé le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest... tant pis si j'avais quelque chose à y perdre.
Le reste n'est que recherche de résonance harmonique.
3 commentaires:
Je m'interroge sur le caractère final de cet article...
J'ai trouvé une série américaine sur le net, une série plus ou moins comme les autres. Elle parle d'amour, de famille, de la mort, de la vie, de l'amitié.
Et je me rends compte qu'un moment tout petit, ironique peut-être, structure toute ma vie émotionnelle. Il s'agit peut-être d'un impression du moment... parce que je commence une nouvelle vie... parce que je trouve que l'irréversibilité du temps est une injustice...
Peut-être que je n'ai plus rien à dire.
Le doute peut être salvateur s'il ne devient pas neutralisant. Ton "silence" n'est peut être pas éternel, mais juste restructurant.
Toujours est-il qu'il serait dommage que ta réflexion s'en arrête là...
Merci.
On verra bien, en effet.
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