18 novembre 2007

La peur de la folie

(brouillon)
Il n'y a aucun mérite à sortir du néant et atteindre la conscience (d'autant plus qu'elle est considérablement quantitative). C'est ce qui s'appelle la naissance. D'autres que moi ont abordé cette énergie créatrice qui fait que la volonté n'est pas dominante dans le fait d'exister, personnellement je pousserais jusqu'à la copulation des parents pour bien montrer qu'il y a définitivement autre chose en jeu ; quelque chose de naturel et qui nous dépasse d'ailleurs non pas intellectuellement mais dans ses dimensions temporelle et spatiales.
D'un point de vue empirique on s'aperçoit que la maladie, l'accident ou la confrontation à des situations non préparées (lorsque l'éducation n'a pas cherché à atteindre l'ensemble des négociations possible du réel) peut aboutir à des situations de blocage cognitif. La folie peut alors être rencontrée et même par les esprits les plus illustres. Si le fou, lui, est en souffrance avec lui-même il dit quelque chose au bien portant.


Ecouter le message ce n'est pas renoncer à sa propre identité et il n'est pas besoin d'inventer un rapport magique au monde pour rétablir un équilibre qui est déjà en soi. L'ordre du monde, la vérité, le destin et la justice permettent de donner au paysage une valeur symbolique qui n'existe pourtant que dans la réalité. Cette pensée magique, que l'on retrouve aussi dans la psychanalyse qui se refuse au doute scientifique, s'explique par la souffrance de poser une limite à l'empathie et donc par une défaillance structurelle de certaines méthodes de dialogue.

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