24 novembre 2007

Ma poupée

Ce matin je m'éveille, l'esprit cotonneux. A la radio un homme parle avec une femme:

Mais il s'appelle Manuel. Vous aviez remarqué qu'il s'appelait Manuel ?
- ... Non! C'est vrai. Mais il faut le dire avec l'accent... vous avez raison, il s'appelle Manuel.
J'avance ma main vers ta hanche. Ta peau est douce, je veux la voir avec ce grain velouté et je te tire un peu le drap sur le dos. Je t'imagine avec les yeux encore fermés. Je me serre contre toi, le nez dans le creux de ton cou, à travers tes cheveux emmêlés je respire ton odeur, tes fesses rebondies contre mon ventre.

Comment vais-je t'habiller aujourd'hui ? Hier tu ne portais aucun accessoire et je n'avais pas pu te voir jouer pendant la journée avec telle petite chose ou telle autre. Je ne pouvais décemment pas te remettre ce pantalon que tu ne te lasses pas de remonter toute la journée, quand, pour mon plus grand plaisir, il laisse entrevoir un morceau de ton dos ou un bout de ton sous-vêtement... ta jupe fendue alors... mais ça ne va pas avec le pull en laine qui se colle à ta peau.
Je te proposerai tout à l'heure de nouer tes cheveux avec un crayon.

Tandis que je soupèse ton sein gauche j'entends la petite musique qui indique la demi. Je me lève pour préparer le petit-déjeuner.

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