10 avril 2008

Texte troisième du Salut à Ondine

La fin des religions
Siegfried par à la rencontre des trois reines de la Cité barbare avant qu'elle ne soit effacée. Il passe sous la Montagne et rencontre un Dragon envoyé par le dieu qui pense à l'Homme. Celui-ci lui offre un trésor d'or scintillant au flamboiement de son souffle et le prêche glorieux qui règne sur la peur.
Siegfried refuse et combat la créature blasphémée jusqu'à la mort. Baignant dans le sang et l'obscurité, il sent soudain un poids gigantesque et, la vie revenant en lui, il ouvre les yeux pour voir une ronde déesse assise sur sa poitrine. Après avoir remis le trésor promis au secret des hommes petits, le voilà reparti sur son chemin. Il rencontre partout fortune et gloire quand la respiration du Dragon cesse d'obscurcir un soleil haut dans le ciel. Car la lumière retrouvée permet à ceux qui ont les yeux ouverts de le reconnaître et de le saluer.

Lorsqu'il arrive à la Cité barbare les mages et les grands prêtres lui demandent d'aller sur la montagne, qui, dit-on, abrite une créature maléfique. Siegfried les blesse gravement en riant de leur ignorance et conte sa rencontre avec le Dragon : comment il est mort puis comment le poids de la vie lui est retombé sur la poitrine. Mais sous le charme de Kriemhild, l'une des trois reines et adepte des vieilles croyances, il décide de gravir finalement la montagne.

Au sommet une jeune femme blonde lui apparaît. Elle rit de son histoire et lui dit être la créature décrite par les enchanteurs et les prêcheurs, qu'il devra la battre pour garder les yeux ouverts et pouvoir emporter son coeur avec lui. Alors qu'il sort son épée de son fourreau elle, insouciante, préfère le badinage. Vaincue elle chantonne en langue barbare: "Vois comme je suis surprise. Tu pourras dire que les Dieux ne sont pas invincibles, mais cela voudra dire la mort pour tous."

La suite appartient au rêve, et le mythe, déjà conté par le Dragon, s'est éparpillé dans les airs avec la fumée.

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