En cette période d'onanisme national il me semble opportun de revenir rapidement sur cette notion d'identité nationale, chose en soi mais aussi, et peut-être surtout, articulation entre l'identité et la Nation.
Nous avons vu très rapidement (j'aimerais que ce ne soit que pour l'instant, mais il est vrai que les moyens me manquent à l'heure actuelle) l'identité comme convocation d'outils d'action et de projection nous permettant d'exister. Nous savons que cette identité est garantie dans une société très architecturée et assez abstraite par l'institution d'un état-civil (même si son recours dans une interaction de particulier à particulier est inopportun et j'ai déjà dit ici qu'il serait bon de ne pas déshumaniser les rapports sociaux par une utilisation systématique à des moyens administratifs).
Vous pouvez aussi retrouvé sur mon blog Revue de presse un article de Ghislaine Reynolds où elle fait de l'identité nationale l'un de ses 10 points politiques inévitables qui seront évités par notre nouveau président tandis qu'il se flatte la France. Elle y pointe notamment l'échec de l'Etat-Civil comme seul garant de notre existence.
Comment ne pas penser en effet qu'il y a dysfonctionnement lorsque des citoyens mis à la rue ne peuvent plus aller voter simplement parce qu'ils n'ont plus d'adresse où récupérer leur carte d'électeur ? Comment proposer la seule force de l'ordre contre des populations de citoyens dont les parents ont été privés de droit pour la raison d'être étrangers et qui veulent revendiquer leur appartenance à l'ensemble de la société tandis qu'ils sont mis de côté de plusieurs manières ? Comment penser une société structurant chacun lorsque les citoyens sont formés par les outils les plus efficaces à prendre pour modèles des comportements auto-référencés (président compris) ? Comment mettre en avant le travail comme intégration des citoyens obligés à l'exploitation (donc à la négation de ce qu'il est) sinon au chômage ?
L'identité nationale est donc effectivement malade sur plusieurs plans puisque l'individu, devant trouver son sens en lui même et pour lui même (à noter que quelques grandes entreprises américaines commencent à évaluer le coût de se retrouver avec un management trusté par des sociopathes par ailleurs valorisés), ne peut plus exister sereinement en société. Mais aussi parce que la Nation en tant que source de cette "convocation" de ses éléments dynamiques se délite totalement dans une sorte de sentiment plus ou moins ethnique ou à la morale dans le sens kantien du terme c'est à dire sans recours au vécu mais à un ordre supérieur et dogmatique. Si le service militaire était une cinétique de la guerre et du sentiment patriotique, celui-ci, déjà bien entamé pour des raisons historiques, est définitivement mort avec la disparition de la convocation attenante.
Seule la convocation aux urnes persiste. Or comme la démocratie est loin du rendez-vous on peut comprendre que comme l'identité est requise pour l'existence (post ou pré peu importe puisqu'on a vu que son essence comme son cadre tendent à disparaître) la violence de sa revendication ne sera pas facile à maîtriser même avec un ministère tonnelesque.
Nous avons vu très rapidement (j'aimerais que ce ne soit que pour l'instant, mais il est vrai que les moyens me manquent à l'heure actuelle) l'identité comme convocation d'outils d'action et de projection nous permettant d'exister. Nous savons que cette identité est garantie dans une société très architecturée et assez abstraite par l'institution d'un état-civil (même si son recours dans une interaction de particulier à particulier est inopportun et j'ai déjà dit ici qu'il serait bon de ne pas déshumaniser les rapports sociaux par une utilisation systématique à des moyens administratifs).
Vous pouvez aussi retrouvé sur mon blog Revue de presse un article de Ghislaine Reynolds où elle fait de l'identité nationale l'un de ses 10 points politiques inévitables qui seront évités par notre nouveau président tandis qu'il se flatte la France. Elle y pointe notamment l'échec de l'Etat-Civil comme seul garant de notre existence.
Comment ne pas penser en effet qu'il y a dysfonctionnement lorsque des citoyens mis à la rue ne peuvent plus aller voter simplement parce qu'ils n'ont plus d'adresse où récupérer leur carte d'électeur ? Comment proposer la seule force de l'ordre contre des populations de citoyens dont les parents ont été privés de droit pour la raison d'être étrangers et qui veulent revendiquer leur appartenance à l'ensemble de la société tandis qu'ils sont mis de côté de plusieurs manières ? Comment penser une société structurant chacun lorsque les citoyens sont formés par les outils les plus efficaces à prendre pour modèles des comportements auto-référencés (président compris) ? Comment mettre en avant le travail comme intégration des citoyens obligés à l'exploitation (donc à la négation de ce qu'il est) sinon au chômage ?
L'identité nationale est donc effectivement malade sur plusieurs plans puisque l'individu, devant trouver son sens en lui même et pour lui même (à noter que quelques grandes entreprises américaines commencent à évaluer le coût de se retrouver avec un management trusté par des sociopathes par ailleurs valorisés), ne peut plus exister sereinement en société. Mais aussi parce que la Nation en tant que source de cette "convocation" de ses éléments dynamiques se délite totalement dans une sorte de sentiment plus ou moins ethnique ou à la morale dans le sens kantien du terme c'est à dire sans recours au vécu mais à un ordre supérieur et dogmatique. Si le service militaire était une cinétique de la guerre et du sentiment patriotique, celui-ci, déjà bien entamé pour des raisons historiques, est définitivement mort avec la disparition de la convocation attenante.
Seule la convocation aux urnes persiste. Or comme la démocratie est loin du rendez-vous on peut comprendre que comme l'identité est requise pour l'existence (post ou pré peu importe puisqu'on a vu que son essence comme son cadre tendent à disparaître) la violence de sa revendication ne sera pas facile à maîtriser même avec un ministère tonnelesque.
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